La suite...

On ne s'en lasse pas...

LE LIVRE D'OR DE L'EXPO-ACTION :

"Bravo. Merci. Très chouette... Mieux vaut prévenir que guérir'".

"Bravo ! Merci pour la remise en question. Bonne continuation !"

"Merci pour l'animation. Continuez comme ça".

"Excellent ! Très bons acteurs et très bon accueil ! Je reviendrai avec un autre groupe !"

"Vivant, pédagogique, permet de se rendre compte de certaines réalités au-delà des témoignages. Excellent jeu d'acteurs, tout particulièrement l'huissier ! Bonne continuation"

"Très réaliste et instructif ! Merci pour cette expérience".

"Vraiment super !!!"

"Très belle réalisation. Rôle social important. Expo à voir par tous"

"J'ai beaucoup aimé cette exposition ! Très réaliste et quels décors !!! Splendides. Et les acteurs étaient super ! A refaire plus souvent !"

"Très réaliste comme spectacle. Avec ce genre de représentation, nous nous rendons compte que l'on peut vite "tomber" dans la spirale de l'endettement. Merci beaucoup"

"Très réaliste et chouette projet. Encore bravo !"

"Bravo pour cette initiative !"

Une question d'atmosphère !

Dans un "parcours de vie" en pente descendante comme ceux qui sont représentés sous la forme de trois exemples concrets, une étape incontournable autant que dramatique à laquelle les visiteurs se devaient d'être confrontés pour parfaire leur expérience était celle du Tribunal.

Une procédure judiciaire allait aboutir à leur condamnation dans le cadre d'une des dettes dont ils étaient redevables : accumulation de loyers impayés pour l'un, anciennes factures d'hospitalisation du conjoint pour l'autre, arriérés de cotisations sociales pour le troisième.

Non seulement la décoration réalisée par l'équipe technique du Magic Land Théâtre était-elle à la hauteur - imposant fronton et larges colonnes en prime - mais l'ambiance générale du "palais de Justice" contribuait à créer un semblant de solennité, de nature à impressionner les intéressés.

Certes, le parquet de la grande salle du CPAS de Saint-Gilles convenait-il parfaitement à cet usage plutôt inattendu, mais le mobilier choisi n'était pas en reste, fait de tables en bois et de quelques objets d'apparence surannée, sans compter l'un ou l'autre vieux tableau représentant un énigmatique personnage, voire un pupitre supportant un livre ancien qui avait visiblement connu des temps oubliés de tous. 

Pour incarner ce fameux "juge de Paix" - raccourci institutionnel pour ne pas trop compliquer les choses ! - l'acteur Bertrand DUBOIS aura sans nul doute choisi son meilleur costume.

Mais l'absence d'une véritable robe pour le magistrat n'excluait pas que cette rencontre puisse être impressionnante pour les justiciables.

Proche du citoyen, tantôt paternaliste, tantôt réprobateur, le juge d'un jour prenait à cœur de tenter de concilier les parties, quand cela lui paraissait possible, avant de se résoudre à prononcer la condamnation, cohérence des parcours funestes de "Dernier rappel avant poursuites" oblige !
Ces instants, des moments d'une temporisation bienvenue après les rencontres chaotiques avec les huissiers de Justice, ne manquaient pas d'être empreints d'une atmosphère posée et quasi mystique, que n'auraient pas reniée certains peintres flamands de la Renaissance, dans une parfaite esthétique de la lumière.

Et du recours au contraste clair/obscur.

Toutefois, cette apparente sérénité n'allait pas empêcher notre juge de déraper de temps à autre, tout surpris d'avoir découvert dans la vieille table qui avait été mise à sa disposition un instrument peu... compatible avec ses fonctions.

Pièce à conviction oubliée, échappée d'une ancienne procédure d'Assises, ou simple ustensile de cuisine abandonné ? 

Toujours est-il que sa présence occasionnelle allait quelque peu modifier l'ambiance de certaines audiences !

Même si l'on considère que le rôle premier d'un juge, dans tout litige, reste celui de trancher...

Bertrand DUBOIS, du MAGIC LAND THEATRE

Texte et photos Dominique VANESPEN

Une mine d'or !

Pour un photographe, même purement amateur, l'expo-action "Dernier rappel avant poursuites !" était une occasion à ne manquer sous aucun prétexte.  

Déjà les décors de théâtre s'y prêtaient, qui étaient aussi variés qu'une rutilante agence bancaire et quelques habitations cossues en vis-à-vis, mais aussi une grande surface commerciale bien achalandée derrière laquelle trônait un imposant "palais de Justice", lui-même situé sur une "place communale", large et conviviale mais quelque peu ternie par les façades sombres de logements insalubres.  

A ces nuances de volumes divers et de couleurs largement représentées venaient s'ajouter des comédiens aux personnalités et aux physiques très différents, costumés selon les circonstances, soit en adéquation avec leur rôle spécifique de facteur, de professionnel du crédit, de commercial "toutes marques et tous produits", autant que de juge de Paix et d'huissier de Justice, sans compter le préposé de Brugazelec qui était chargé d'opérer les coupures et qui y procédait, fluo de service sur les épaules...

Mais à ces sujets de choix vint très vite se rajouter une ambiance très exceptionnelle, faite d'un mélange d'étonnement, de méfiance ou de complicité, de gaieté ou de frustration, selon que les participants endossaient plus ou moins bien leur propre rôle - l'identité qui leur avait été attribuée pour les besoins du parcours - et supportaient avec des bonheurs plutôt variables les péripéties de leur itinéraire.

Face à une telle opportunité de réaliser quelques sympathiques images, nous avons toutefois veillé à rester très vigilants, en tenant strictement compte des desiderata de chacun en cette matière, de sorte que des règles précises auront été observées durant toute la durée de l'expo-action : ne furent photographiées ou filmées que les personnes qui avaient accepté cette éventualité, à l'inverse de celles qui, quelles que soient leurs raisons, en avaient légitimement exprimé le refus au préalable.

Pour ce faire avions-nous dès le départ apposé des avis en de nombreux endroits, tant dans le parcours qu'à la porte d'entrée principale.

Outre ces avertissements, tous les participants furent interrogés sur ce point précis par le personnel d'accueil, ceux qui ne désiraient pas être photographiés étant alors pourvus d'un petit signe distinctif, une pastille de couleur apposée - en principe bien visible -, sur leurs vêtements ou sur l'étiquette qui correspondait à leur identité.

D'une manière amusante, certains visiteurs ayant choisi cette option au départ auront toutefois changé d'avis en cours de route, ce qui atteste qu'ils aient été séduits par notre démarche !

Des erreurs ou méprises étant toujours possibles, tout participant qui se reconnaîtrait malgré ce dispositif ou, d'une manière plus générale, toute personne qui ne souhaiterait pas apparaître dans les clichés qui seront prochainement diffusés, peut nous le faire savoir, auquel cas le nécessaire serait fait dans les plus brefs délais !  

Évidemment, dans le cas des collègues, toute marque distinctive était sans valeur...

Texte et photos Dominique VANESPEN

De François ROBERT.  

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LE SOIR 17 MAI 2011 pdf