Qu'ils me pardonnent...
Ceux qui n'apparaîtront pas sur ces quelques photos prises sur le vif !
Certains ne pourront toutefois guère me le reprocher, étant absents pour diverses raisons qu'ils sont les seuls à connaître, mais dont nous ne doutons pas qu'elles aient été légitimes.
Pour les autres, la question était plus délicate, qui tenait surtout à la difficulté de réaliser des clichés corrects, voire de bonne tenue, dans cette ruche qu'allait brusquement devenir un décor - terminé, à quelques détails près - dont le moins que l'on puisse dire est qu'il aura été réalisé dans cet objectif.
Certes, au début, cela avait tout l'air d'être une très sobre et studieuse réunion de travail, mais le simple fait de retrouver l'équipe des comédiens du Magic land Théâtre largement représentée, et de reconnaître la plupart d'entre eux était le signe tangible de ce que nous étions extrêmement près de notre but.
Joyeux drilles par nature, les intéressés semblaient en outre de très bonne composition pour un lundi, tôt le matin, ce qui était rassurant compte tenu de ce que leurs activités ne sont généralement pas de nature à leur permettre de mener une vie aussi empreinte de routine et de quiétude que beaucoup de nos semblables.
Les sourires étaient en tout cas de la partie : un excellent augure...
Par la suite, les choses allaient très vite se décanter.
Certes (également), la plupart des comédiens durent se rafraîchir un tantinet la mémoire, mais ils avaient visiblement conservé quelques marques de fabrique : ainsi les - désormais - célèbres "chaussures noires avec des chaussettes jaunes" n'étaient-elles pas les seuls assortiments de couleurs arborés par Daniel, leur propriétaire :
De même un caméléon encourt-il un sérieux risque d'overdose à fréquenter Camille alias "Bérangère".
Mais à l'évidence les automatismes étaient-ils tous revenus !
Ceux de Salomon, vendeur à l'oeil pétillant et au verbe facile, dans une de ses postures favorites.
Le facteur Victor, toujours aussi convivial et débordant d'empathie.
Le banquier VAN BERNIER, enjôleur pour toute cliente prête ou non à s'endetter corps et âme...
Et que dire du juge de Paix, formel mais si proche du citoyen ?
Certes (encore !) le nouvel huissier de Justice semblait-il au début un peu hésitant.
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Mais c'était sans compter sur l'appel du devoir pour tout fonctionnaire public dans l'exercice de sa mission, qui ne pouvait que très vite se ressaisir, afin de s'en prendre à d'autres...
En remerciant d'ores et déjà tous les membres des différentes cellules qui prêtèrent leur concours à cette répétition générale, et ne manqueront pas de le faire tout au long du déroulement de l'expo-action - ce sur quoi nous aurons certainement l'occasion de revenir en détails - constatons que cette indispensable expérience aura livré quelques enseignements de première main, qui seront fort utiles pour la suite.
Mais à chaque jour suffit sa peine...
Texte et photos Dominique VANESPEN