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Qui Sommes-Nous ?

  • CAFA asbl
  • Décentrée mais partie intégrante du CPAS de SAINT-GILLES, notre association agit dans divers secteurs de la vie sociale. Son service de Médiation de Dettes a souhaité développer une action de prévention originale et interactive.
  • Décentrée mais partie intégrante du CPAS de SAINT-GILLES, notre association agit dans divers secteurs de la vie sociale. Son service de Médiation de Dettes a souhaité développer une action de prévention originale et interactive.

Merci pour votre visite

 

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Où SOMMES-NOUS ?

CAFA asbl

Rue du Tir, 14

1060 BRUXELLES (SAINT-GILLES)

Tél. : 02 / 600.57.30  

Fax.: 02 / 600 57 40

POUR NOUS CONTACTER

 

Réservations :

expoaction@cpasstgilles.irisnet.be

 

Adresse du blog :

cafa.expoaction@gmail.com 

 

 

28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 05:35

 

 

Une première... 

Dans cette nouvelle série d'articles, nous allons passer en revue quelques grandes étapes de ce qui devait être notre "jour le plus long" à nous, l'inauguration de notre "expo-action" sur le thème du surendettement.

Mais avant toute chose, la matinée avait débuté - très tôt - par une dernière mise en place, suivie d'une inspection du décor et de ses aménagements intérieurs et extérieurs.

L'occasion de s'apercevoir enfin de l'ampleur de la tâche accomplie, ce qui n'était pas toujours possible lorsqu'on avait comme nous, depuis trop longtemps déjà, le "nez dedans".

Passé la double porte d'entrée, dont les vitres avaient été soigneusement occultées pour ménager le suspense, le choc des visiteurs et de tout public non averti serait inévitable, mais c'était l'effet recherché.

Nous étions pourtant bien dans une des salles de réunion d'un Centre Public d'Action Sociale !

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La "Rue du Parcours".

Une artère reconstituée de toutes pièces, avec son agence de banque à gauche et ses habitations individuelles sur la droite.

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Ensuite, et impossible à rater, ce que nous avions dénommé durant toute l'élaboration du projet, "l'espace tentations" et qui avait fini par se décliner sous le terme plus ronflant de "Shopping Paradise".   

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Une accumulation de boîtes en carton de toutes marques et de toutes tailles, vides mais ayant pour point commun d'avoir contenu tous ces objets indispensables à la vie moderne que sont les ordinateurs, stations de jeux vidéos, téléphones portables, appareils photos numériques, téléviseur à écran plan, machines à café, I-touch, I-Pad, etc. : il y en avait de tous les prix, sinon pour toutes les bourses.

Même les plus désargentées...

Mais après des circonstances sur lesquelles nous aurons l'occasion de revenir en détail, les visiteurs finiraient vite par se retrouver de l'autre côté, sur la Place du Palais de Justice.

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Avec ses accueillants bancs publics et ses arbres, mais aussi son tribunal, prévisible, et ses maisons insalubres qui l'étaient beaucoup moins...

"Impasse de la Charité".

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Tout était fin prêt, pour leur réserver quelques très mauvaises surprises !  

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Les huissier de Justice, facteur et autre agent de quartier ne sont plus très loin.

(à suivre)

 

 

Texte et photos Dominique VANESPEN 

  

 

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 21:22

 

 

 

Voilà un titre qui en jette !

Mais l'émotion est encore vive, les images ancrées et les sensations trop fortes et nombreuses pour vous résumer cette journée dont il ne paraît absolument pas exagéré d'affirmer que beaucoup s'en souviendront longtemps...

Mais la fatigue ayant frappé à la porte de tous les membres du service, sans doute également les acteurs eux-mêmes, outre d'ailleurs tous ceux qui participèrent à cette action originale, votre serviteur serait bien en peine de continuer sur sa lancée en fin de soirée d'un tel parcours dantesque. 

De nombreuses heures seront nécessaires, rien que pour décanterla masse d'enseignements retenus de ce qui n'est qu'une "première", sans compter les innombrables photos qui furent engrangées et qui devront être analysées, tant les sujets qui s'y prêtaient étaient multiples et souvent curieux, intrigués mais de bonne composition.

Aussi, parmi les quelques clips vidéos qui furent réalisés, celui qui suit fut choisi pour vous donner au moins un bref aperçu de ce que vécurent les visiteurs.

Selon le viel adage "Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours".

En version numérique, évidemment...  

PS Réalisé avec les moyens du bord, à savoir un appareil photo classique, ce clip vidéo est d'une qualité d'images et de sons perfectible, mais il donne idée générale de ce les personnes invitées à cette expérience ont vécu, et auquel elles étaient loin de s'attendre : une rencontre avec le désormais célèbre (faux) banquier Jean-Jacques Van Bernier.

 

Interprété par Thomas LINCKX du Magic Land Théâtre. 

(à suivre)

 

 

Texte et vidéo Dominique VANESPEN

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27 octobre 2010 3 27 /10 /octobre /2010 20:48

 

 

 

Affiche FR
COMMUNIQUES PRESSE DRAP FR NL
par CAFA asbl

 

 

 

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26 octobre 2010 2 26 /10 /octobre /2010 04:49

 

 

Un décor de théâtre dans les grandes salles d’un CPAS…

 

Outre des acteurs convaincants et des scénarios proches de la réalité concrète, l’expo-action « Dernier rappel avant poursuites » imposait que nous disposions de locaux suffisamment vastes pour y accueillir des décors aussi variés qu’un palais de Justice, une agence de banque, un Shopping Center, des guichets administratifs, outre des maisons individuelles, salubres et accueillantes, et d’autres qui l’étaient beaucoup moins.

Trouver ce genre d’espaces volumineux n’est évidemment pas chose simple, plusieurs ayant été envisagés avant qu’un choix naturel ne se porte sur les locaux du CPAS lui-même.

Des visites de repérages avaient toutefois été nécessaires, afin de profiter au mieux de la disposition des lieux et de l’enfilade des différentes salles pour la mettre en parfaite adéquation avec l’itinéraire.

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A l'évidence, nous ne manquerions pas de l'espace nécessaire.

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Ce dernier supposait tant un accueil préliminaire du public qu’une mise en situation, avant que les participants n’entament l’une ou l’autre laborieuse étape d’un des « parcours de vie », auxquels devaient succéder, sinon un véritable débat, du moins une petite séance de « débriefing » au cours de laquelle des consommations seraient mises à disposition.  

Une telle préparation n’était pas des plus simples…

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Mais certains membres de l’équipe semblaient se mettre très rapidement en condition, pour incarner aisément une dame enceinte implorant le juge de Paix, tout en profitant d’un pupitre dont il paraissait évident qu’il atterrirait dans le futur tribunal.

Julie ANNOYE, médiatrice de dettes du CAFA, notre "spécialiste Energie" dans un rôle inhabituel...

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Vint ensuite l’installation du décor proprement dite. 

Dont l'élément le moins choquant n'était pas les "logements insalubres"...

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C’est une opération qui aura somme toute été rondement menée - toutes proportions gardées s’entend -, sachant qu’un retard initial allait être rapidement rattrapé en cours de route grâce à l’efficacité d’une troupe de choc qui était constituée tant de l’équipe du Magic Land Théâtre, que de notre service de médiation de dettes, outre des membres du service technique du CPAS lui-même.  

Déjà, le "tribunal" commençait à en imposer.

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Quoique l’intérieur était encore au stade du dépouillement le plus complet.

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De même les façades de maisons individuelles inspiraient-elles, sinon un vrai romantisme, du moins un certain charme désuet. 

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Pour peu, l'on s'y serait cru !

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Anne DELVAUX, coordinatrice et moteur du projet, semblait déjà à l'aise dans sa nouvelle demeure.

Remarquez au passage le soin des finitions et d’une manière générale, le souci du détail : de l'humidité ascendante sur les murs et des descentes de pluie en relief, s'il-vous-plaît !

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Quant à l’agence de la future FLASH-BANK, cette institution bancaire spécialement créée pour l’occasion, elle avait pris de l’envergure avec son logo tape-à-l’œil, ses pseudo-vitrines de façade, et son faux distributeur de billets. 

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Notre logo de pure invention avait de la "gueule".

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Enfin, le « Paradise Shopping » commençait à dévoiler ses atours.

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La tâche était ardue, mais le résultat commençait à se dessiner à l’horizon.

Il ne manquait plus qu'une répétition générale, dans les décors, cette fois...

(à suivre)

 

Texte et photos Dominique VANESPEN

 

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 19:38

 

 

Un projet de « théâtre-action »…  
 
« Dernier rappel avant poursuites» se voulait être une animation, ludique mais à caractère didactique, au cours de laquelle des personnes issues du « tout public » devaient être amenées à rencontrer successivement un banquier, un vendeur, un huissier de Justice ou un Juge de Paix, dans un parcours imaginaire qui leur ferait subir les affres des accidents de la vie dans une rapide  descente vers le surendettement.


Certes, les acteurs du Magic Land Théâtre, nous les connaissions, pour les avoir récemment vus à l’œuvre dans le cadre de deux de leurs dernières pièces, « Melopolis et « C’est loin, l’Eldorado ».
Nous avions eu l’opportunité d’apprécier non seulement leurs fortes personnalités et la conviction avec laquelle ils s’investissaient dans leur rôle, mais également de vérifier la mise en scène de Patrick CHABOUD, ce directeur artistique qui est - plus particulièrement - connu pour être le père de la célèbre marionnette Malvira.


Mais le Magic Land Théâtre était-il en mesure de nous aider à incarner des intervenants de la vie réelle, dans des circonstances parfois - voire même souvent désagréables -, d’une manière suffisamment crédible pour maintenir à notre expo-action le niveau de sérieux indispensable pour mener notre entreprise de communication en la matière ?

Nous allions avoir l’occasion d’en faire une première expérience lors d’une réunion de travail qui devait rassembler tant la troupe et son metteur en scène que notre équipe de médiation au grand complet.
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Même en matière de scénarios d’expo-action, l’usage d’un tableau avec force graphiques n’est jamais inutile.
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Patrick CHABOUD dans son exercice favori…
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Devant une partie d'équipe "endettement" très attentive.

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Ce sérieux était d’autant plus indiqué que l’on allait avoir à faire s’entrecroiser dans un décor de ville reconstituée des personnes extérieures appartenant à trois itinéraires différents, trois « parcours de vie » destinés à symboliser les cas de figures que sont une perte d’emploi, la séparation dans un couple, et les effets d’une santé défaillante dans le chef d’un indépendant.  

Ne négligeons pas la bonne distribution des rôles !

Il nous fallait un brave facteur, curieux mais bienveillant.

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Un banquier, rigoureux mais conciliant, était également indispensable.
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De même qu’un commerçant jovial, volubile et convaincant.
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Sans compter un huissier de Justice, inflexible car conscient de l’importance de sa tâche.
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Enfin, un juge de Paix, proche du citoyen et prêt à écouter les arguments des uns et des autres.
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Quoique la troupe du Magic Land Théâtre n’ait pas encore été totalement opérationnelle, le naturel avec lequel les acteurs avaient spontanément endossé leurs rôles ne pouvait être que du meilleur augure !
 
L’installation effective des décors dans les locaux du CPAS était l’étape suivante. 
(à suivre) 


Texte et photos Dominique VANESPEN 

 

   

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 18:49

 

 

Une approche théâtrale...

 

Tenter de mettre les gens en situation, de leur faire ressentir ce qu'est le surendettement, en faisant en sorte qu'ils le vivent concrètement - fut-ce l'espace de quelques minutes - n'est pas chose aisée pour les membres d'un service de médiation de dettes.

Confinés dans notre quotidien à une approche essentiellement curative, à l'examen de dossiers très concrets, nous n'avions pas les qualités requises, les compétences nécessaires pour mener seuls à bien une entreprise qui supposait que le public se trouve artificiellement confronté aux tentations du "crédit facile", aux sollicitations de la publicité et à la virtuosité des vendeurs, mais aussi à la rigueur des huissiers de Justice et des juges, voire à la détresse cachée des logements insalubres.

Leur faire vivre une rapide déchéance issue des simples aléas de l'existence, de ce que nous appelons les "accidents de la vie", supposait non seulement que nous élaborions des scénarios, mais également que ces parcours individuels soient matérialisés par la rencontre avec des personnages et des lieux concrets, ce qui nous dirigeait sensiblement vers la création d'une pièce de théâtre.

La flexibilité, le sens de la répartie et le talent des acteurs, nous allions le trouver grâce à une suggestion de Jean Spinette, le président du CPAS  de Saint-Gilles, dans la troupe bruxelloise du Magic Land Théâtre.

Non seulement ce dernier allait mettre à notre disposition une demi-douzaine de comédiens, mais la nécessité d'une création de décors totalement originaux allait être rencontrée au-delà de nos toutes espérances.

C'est à l'évidence la conclusion qu'imposa notre visite de l'atelier, dans la région de Jodoigne, au début octobre.

Immédiatement, nous avions quitté la réalité saint-gilloise...

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L'intéreur du hangar n'était pas en reste.

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Mais l'objet de notre visite était plus près de la porte principale, dans des stades variables de finitions.

Le futur tribunal, imposant comme il se doit :

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Une habitation individuelle, déjà terminée.

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Avec un sens du détail qui donnait une idée du sérieux avec lequel ce travail de décoration était effectué.

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D'autres coins du hangar attestaient par ailleurs de la complexité de l'entreprise.

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Pour laquelle de nombreux éléments et impondérables devaient être pris en considération.

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Une confrontation des plans respectifs n'était à cet égard pas inutile.

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Mais certains autres détails témoignaient du professionalisme de nos hôtes du jour.

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Nous étions rassurés : au vu des photos d'autres réalisations déjà rangées pour le départ vers Saint-Gilles, nous pouvions compter sur un décor à la hauteur de nos espérances.

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Il ne restait plus que la question des acteurs : combien et dans de quelles dispositions ?

(à suivre)

 

Texte et photos Dominique VANESPEN  

 

 

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 20:32

 

 

Trèves de palabres ! 

Avant de poursuivre notre petit compte-rendu  des prémices de notre projet, et afin de personnaliser quelque peu cette ambitieuse entreprise, les photos qui suivent permettront de se faire une idée du service de médiation de dettes du CAFA asbl, tel qu'il s'est fortement renforcé en effectifs au cours de cette année.

Il est désormais loin le temps des quatre "anciens" réunis dans une seule pièce à l'étage...

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Le réfectoire semble même exigu pour les réunions d'équipe, qu'il fallut rassembler dans l'escalier pour cette photo de famille.

Pour l'occasion, cette séance exceptionnelle - faite dans un but très précis, sur lequel nous reviendrons plus tard - était toutefois élargie à des collègues tels que Michele notre responsable Communications, Jonas, celui de Eco & co, ainsi que Sandy, notre assistante administrative Energie et Marielle, notre stagiaire d'origine luxembourgeoise.  

Mais le service "endettement" au sens le plus strict est composé de personnalités très diverses, qui méritent que l'on s'y attarde. 

Tout d'abord, les trois "nouveaux", dans l'ordre de leur arrivée. 

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Christophe GIBOUX. 

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Cynthia SUAREZ. 

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Sandrine TIENTCHEU. 

Ensuite, les "anciens", dans l'ordre chronologique de leur intégration dans le service :  

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Julie ANNOYE

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Bénédicte ANCION. 

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Dominique VANESPEN. 

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Anne DELVAUX 

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Vera DE VOS 

(à suivre)

 

 

Texte Dominique VANESPEN

Photos Eli LEMPKOWICZ 

  

 

 

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22 octobre 2010 5 22 /10 /octobre /2010 10:53

 

 

 

Le compte à rebours est commencé...
 
Autrement dit, le service de médiation de dettes du CAFA se retrouve dans la dernière ligne droite, celle au cours de laquelle tout va se jouer. Malgré que nous ayons confiance dans la valeur de notre initiative, que nous soyons convaincus du bien-fondé de notre démarche originale, il reste les impondérables d'un projet dont les composantes étaient nombreuses, certaines d'entre elles restant presque totalement hors de notre portée. Les premiers fruits d'un travail de longue haleine, qui s'est étalé sur de nombreux mois maintenant, sont en passe d'être récoltés, du moins si tout se passe comme nous l'espérons.
 
L'aventure a commencé à une époque qui semble déjà lointaine, au début de l'année dernière, lors d'une de nos réunions d'équipe hebdomadaires. Ce sont en effet quasiment tous les lundis matins, bon an mal an, qui sont consacrés à une petite rencontre informelle entre les membres du service. Pas si informelles que cela d'ailleurs, car se présente toujours la question de savoir lequel - laquelle - d'entre nous sacrifiera à cette corvée récurrente que représente la rédaction du procès-verbal. Chacun - chacune - s'y colle un jour ou l'autre, avec plus ou moins de bonheur, entendez par là plus ou moins d'entrain, de style et d'emphase, ce qui peut donner de grands écarts entre les inutiles circonvolutions d'un juriste et les commentaires straight to the point rédigés, selon l'expression même de l'intéressée, "à la Flamande".
 
L'ordre du jour sera très variable, entre autres les incontournables que sont ces prévisions d'absences ou de congés d'une part et l'examen de dossiers concrets de l'autre. La première variable n'est pas à prendre sur une note péjorative, car il est primordial pour le fonctionnement du service de médiation de dettes de convenir de qui fait quoi et quand, entre les "permanences Énergie", les rendez-vous consacrés aux "nouveaux dossiers", les animations diverses que sont les séances d'informations collectives pour les personnes s'adressant pour la première fois au CAFA, celles qui sont destinées aux "Articles 60", les groupes plus spécifiques dans le cadre des activités d'Eco & co, etc.

Je cite de mémoire et j'en oublie sans doute sur le moment, en espérant que mes collègues ne me tomberont pas dessus lundi prochain.
 
Mais comme l'expliquait l'article précédent, la version très officielle de la chose, pratiquer la médiation de dettes est une tâche qui vous force à vous remettre régulièrement en question : notre travail a-t-il un sens, notre méthode est-elle la bonne, devons-nous "assister" les gens ou plutôt les aider à s'aider eux-mêmes ? Notre approche doit-elle être curative ou préventive?  
 
Ou un savant dosage des deux ?  
 
Car à force de travailler dans des dossiers concrets, on ressent parfois des doutes, quant à la pertinence de notre attitude, de notre analyse technique de ce qui est un drame humain, quant à l'efficacité de notre gestion. Certes, il existe des situations de surendettement auxquelles nous parvenons à mettre un terme, avec la collaboration active des intéressé(e)s, non sans d'importants efforts de leur part, mais beaucoup d'autres cas semblent insurmontables, le recours à la lourde procédure des "Règlements collectifs de dettes" n'étant pas toujours de nature à se révéler comme le remède miracle...

Il fallait dès lors travailler en amont, dans une optique moins curative, mais élargie à un public plus vaste, voire de préférence non encore atteint par ce fléau.
 
 Une action préventive, voilà ce qui pouvait nous donner un élan et un impact supplémentaires...
 
(À suivre) 
   

Texte Dominique VANESPEN

 

 

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21 octobre 2010 4 21 /10 /octobre /2010 01:09

 

 

 

L’impérative nécessité de mettre en place un projet de prévention novateur a vu le jour il y a deux ans, lors d’une de nos réunions d’équipe.  

Cinq constats nous ont menés à cette conclusion :  

1.      Dans l’ensemble de ses secteurs d’activité et en particulier dans le domaine du surendettement, le CAFA asbl a une longue expérience en animations collectives et actions de prévention. Celle-ci nous a conduit à renforcer notre conviction de l’utilité de prévenir le surendettement. En effet, lors de ces séances, nous rencontrons un public déjà fragilisé nous exprimant des regrets sous forme de « si j’avais su …» ou des jeunes qui ne s’imaginent pas le coût réel de leur vie future ni le montant des salaires auxquels ils pourraient prétendre.  

2.      L’explosion du volume des situations d’impayés dans le domaine du crédit à la consommation (plus de 362.951 personnes en défaut de paiement à la fin du mois de septembre 2010) dont la presse se fait l’écho régulièrement, n’est que la partie émergée de la situation du surendettement des ménages.  Nombre de personnes ne peuvent assumer les besoins primaires qui traduisent une vie digne : logement décent – accès à l’énergie – accès aux soins de santé – prise en charge des coûts de la scolarité des enfants – accès à la culture - …   

3.      Un exemple : la libéralisation du marché de l’énergie en Région Bruxelles Capitale survenue en 2007, caractérisée par une hausse des coûts et la mise en œuvre de pratiques commerciales complètement nouvelles a eu des conséquences importantes pour notre public.  

Les dettes en matière d’énergie qui ont lourdement augmenté dans ce contexte, ont deux sources « financières » principales :    

Confrontés au choix de la fixation des provisions mensuelles, il est fréquent de constater que le choix immédiat des ménages est de sous-évaluer celles-ci, avec pour conséquence une facture énorme lors de la régularisation de fin d’année.    

·        Une autre situation habituelle dans le domaine sont les retards, voire le non-paiement des factures dites "intermédiaires".  

Dans les deux cas, il s’agit pour les ménages de faire face à d’autres priorités, portant souvent sur des besoins primaires, avec un budget étriqué.  

4.      Régulièrement, nous sommes amenés à témoigner de notre travail auprès de professionnels, de futurs intervenants sociaux, de mandataires politiques… Il est alors frappant de constater à quel point les personnes vivant une situation de surendettement sont victimes de jugements et d’idées reçues. On les imagine mauvais gestionnaires, joueurs de casino, dépensiers, ayant un recours excessif aux crédits. On oublie ceux qui ont perdu leur emploi, connu une rupture familiale, la maladie, les indépendants victimes de la détérioration de leur affaire…   

5.      Face aux moyens publicitaires déployés par les grandes sociétés vantant les mérites du crédit facile, la démarche préventive portée par les médiateurs de dettes manque de visibilité. Quand nous touchons vingt personnes lors d’une animation, le passage d’un spot publicitaire à une heure de grande écoute en atteint des millions en quelques minutes.   

Tous ces éléments nous ont conduits à vouloir créer un événement de grande ampleur qui marquerait les esprits.   

Nous voulions que les participants ressentent le surendettement, qu'ils le vivent de l’intérieur, que leur parcours dépende de leurs choix, mais aussi du pur hasard.  Comme ce que la vie peut réserver à chacun.  Nous souhaitions particulièrement, que le public cible des jeunes, des personnes qui accèdent au marché du travail ou simplement à l’autonomie, soit séduit par la manière et qu’il comprenne personnellement le sens du surendettement et de ses conséquences.   

Certains d’entre nous avaient participé au parcours-spectacle créé par le CIRE sur le vécu des demandeurs d’asile qui souhaitent s’installer sur le territoire. Nous sommes encore nous-mêmes marqués par cette expérience bien des années plus tard. Cette formule de sensibilisation semblait répondre le mieux à nos attentes.   

Nous avons la chance de travailler en collaboration avec le CPAS de Saint-Gilles et au sein de l’Aasbl CAFA qui laissent tous deux la place à la créativité, aux projets novateurs, et à la remise en question régulière des activités et actions que nous menons.  

La nécessité d’être « ludique » voire « attractif » pour faire passer notre message nous a mené à collaborer avec le Magic Land théâtre qui a su intégrer nos réalités et respecter les enjeux de ce projet.  

Au fil des mois et des rencontres, notre projet a grandi, s’est affiné, pour devenir « Dernier rappel avant poursuites ! ».  

Il nous semblait important qu’il puisse être dévoilé une première fois dans le cadre de « 2010, année européenne de la pauvreté et de l’exclusion sociale ».   

Touetefois, nous savons que la pauvreté ne s’arrêtera pas le 31 décembre 2010, mais au contraire que la crise économique continuera à produire ses effets de sorte que le phénomène du surendettement ne s’enrayera pas de sitôt.   

Nous voulons donc, si le projet est accueilli positivement, poursuivre notre diffusion en 2011 et au-delà,… tant que ce type de démarche aura du sens, en ouvrant le partenariat à d’autres acteurs dans ce domaine... 

 

 

Texte Anne DELVAUX

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20 octobre 2010 3 20 /10 /octobre /2010 21:08

 

Une expo-action sur le thème du surdendettement.  

Autant le dire sans ambages, ce qui va suivre est la partie émergée de l'iceberg, le fruit d'un énorme travail de groupe, aussi bien que l'aboutissement d'un long cheminement sur lequel nous aurons l'occasion de revenir. 

Pour l'heure, contentons-nous d'en savourer l'allure générale !

En guise de premier article de ce blog, ce n'est déjà pas si mal.

A suivre... 

 

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Texte Dominique VANESPEN

   

 

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